Coffee or Coffee ?

Chanel sortait de Scoop on the Beach avec de multiples achats. Comme d'habitude. Elle était vêtue d'une longue robe bustier blanche à taille Empire en jersey de coton à smocks, qui mettait en valeur ses épaules dénudées. Une gigantesque paire de lunettes à montures blanches lui mangeait la moitié du visage, sans toutefois enlever ne serait-ce qu'un gramme de sa beauté. Elle était l'image même de l'été et ses vielles bottes de Cow-boy apportaient avec succès une touche branchée qui complétait parfaitement l'ensemble. Toutes les femmes qu'elle croisa alors -ados et plus âgées- ne purent s'empêcher de contempler la tenue vestimentaire de Chanel avec une pointe d'envie qui piquait leur orgueil. Cette réaction était l'effet habituel des vêtements de Chanel sur la gent féminine : on convoitait toujours ce qu'elle portait. Mais heureusement pour ses amies les plus proches, elle révélait avec plaisir ses adresses et tuyaux. Ses affaires déposées dans sa nouvelle petite voiture de sport, offerte par ses parents à l'occasion de ses excellents résultats, elle se dirigea d'un pas furtif mais toujours élégant en la direction de Starbucks Coffee. Elle avait besoin d'un excitant et un bon café ne lui ferrait aucun mal. Elle n'avait jamais été de ceux que cela empêchait de dormir, loin de là. Cela avait toujours sur elle un aspect positif, celui de la mettre de bonne humeur même si elle s'était fait dépasser l'heure précédente dans une vente aux enchères pendant lesquelles elle convoitait un objet.

Elle se fit pousser la porte d'entrée par un membre du sexe opposé qui posa un regard un peu trop insistant sur le corps de Chanel. Elle eût un simple sourire pour celui-ci tandis que d'autres aurait été outré ou flattée. Habituée à ces marques d'intérêt, la jeune femme n'en accordait désormais que de l'indifférence sauf s'ils étaient attribués par quelqu'un dont elle avait besoin, ou envie. Et ce n'était pas une marque de vanitée de sa part, seulement une indifférence obtenue au fil du temps, dès qu'elle avait eut rempli son bonnet C. La plupart des tables étaient occupées et bien que certains l'invitèrent à se joindre à eux, elle choisit une place en face d'un jeune homme, lui aussi, seul. Ne restait plus qu'à savoir s'il attendait l'être cher à son coeur. Mais plus tard. Pour l'instant, elle s'assit, lui adressant un sourire. Je peux ?

Roméo Roméo Roméo, mais pourquoi est tu Roméo? Non plus serieusement, Roméo avait une de ses habitude qui lorsqu'il etait encore une de ses fils a papa, habitude qui enervait d'ailleurs ses parents au plus haut point, c'etait de boire du café a toutes les heures. Il pouvait etre trois heures de l'apres midi qu'il etait capable de vous faire la tournée des café de la ville. Bon c'etait un peu abusé mais tout de meme. Il adorait ca et son petit favoris c'etait les café au Starbucks de la ville. Il y en avait un tas de variété et les avait tous deja goutés. Exelents.. tous.. Sauf peut etre un, qui n'etait pas mauvais mais avait un gout beaucoup trop sucré pour lui, meme sans sucre ajouté!^^
Roméo ne serait pas Roméo si aujourd'hui qu'il faisait assez beau [le temps n'a strictement rien a voir avec ca, mais au moins vous savez qu'il fait beau^^], il n'etait pas venue au Starbucks. Venir seul ne le derangeait nullement, sa tasse de café lui suffisait amplement. Apres venir avec un ami ne le derangeait pas non plus, ca pouvait etre simpas. Roméo parlais de ses courses de Voitures et l'autre parlerais de sa vie a lui sans meme forcement l'ecouter.^^

Il se trouvait au bar et attendait son café, son deuxieme préféré. Il ne pretait pas trop attention a ce qui se passait autour de lui, juste a une personne deja assez agée, certainement habitué ce monsieur car ca n'etait pas la premiere fois que Roméo le voyait. Il s'en souvenait, car cette personne avait ce tique de macher meme sans rien dans la bouche. Enfin macher dans on continue, juste des petits coups de machoir de temps a autre. Malgré tout il ne se doutait bien que c'etait une personne certainement tres gentille.
Roméo habillé d'un jean Diesel, d'une chemise blanche, de chassures Ralph Lauren et d'une veste coupe droite noire rayée blanche, attendait son café.
Il entendit sans trop d'incistement la porte du café s'ouvrir. Il entendit des pas s'approcher et découvrit une jeune femme. Une jeune femme brune assez jolie. Elle le regarda et Roméo a son tour lui sourit, par politesse, et puis parce qu'elle avait l'air de quelqu'un de simpathique..

Chanel fait partie de ses gens à qui tout sourit. Elle fait partie de la Think Pink Generation. Eux, ils peuvent tout faire, tout avoir, puisqu'ils peuvent tout acheter. Nés avec une petite cuiller en argent dans leurs bouches VIP, ils enfreignent gaiement toutes les règles car la loi du plus riche est toujours la meilleure. A deux cents à l’heure dans les rues où il ne fait pas bon traîner quand ils sont au volant, ils mêlent l’alcool à la beu, la beu à la coke, la coke aux ecstas. Elle devait déjeuner au Ritz et qu'il lui restait trois quarts d’heure pour s’habiller ? Elle inventorie le contenu de son dressing et de ses deux armoires. L’abondance n’est pas un cadeau, vous pouvez me croire, le problème étant la multiplicité des choix. Toutes ces fringues, et rien à se mettre. Elle reste plantée au milieu de ma chambre en string, clope au bec et pleurant presque d’impuissance, ça l’ÉNERVE. Sans grande conviction, elle finit par enfiler une robe Joseph rose pâle qu'elle a déjà portée à Saint-Tropez le week-end de Pâques et met une heure à trouver le paschmina assorti. Ses mûles Prada sont dans l'entrée, elle attrape son sac Chloé préféré. Belle, bronzée et monogrammée, elle quitte mon appartement en sautillant, le cœur léger. Son passé. Depuis qu'il avait décidé de la quitter. Ce crétin. Ce con. N'avait-il donc pas réalisé la chance qui se présentait ? Et le pire, dans tout ça, c'est qu'une fois n'est pas coutume, elle l'aimait. Vraiment. Pour lui elle aurait renoncée à la dernière robe Prada ou au sac Jimmy Choo limité à 100 exemplaires qu'il lui fallait ab.so.lu.ment. Elle aurait arrêté de se bourrer la gueule tous les soirs pour rester près de lui, allongée sur le lit de leur suite luxueuse. Elle aurait arrêté de se faire prendre par tous les mâles des alentours, elle aurait refusé les lignes de coke gratos qu'on lui offrait. Il n'avait donc rien compris à ses sentiments et c'est ce qui, par la suite, l'avait anéantie.

Derrière son masque de gaieté quotidienne et frivole elle souffrait. Mais pas question qu'elle ne le montre. Elle ne voulait pas. Elle ne devait pas. Quand elle pénétra dans le Starbucks elle n'ota pas ses lunettes, préfèrant s'abriter derrière cette façade de jeune femme pleine de vie que de se faire sentir vaincue. Elle dégota des sourires par dizaine, à tout vent, à tout va, et croisa le regard de Roméo. Elle le reconnut, sans l'avoir jamais vu, car il se trouvait qu'il faisait aussi parti de cette jeunesse de décadence. Roméo, Roméo, Roméo. Je ne te connais pas mais tu me plais déjà. C'est ce qu'elle était senser lui dire de sa voix chaleureuse et voluptueuse mais elle n'en avait vraiment aucune envie. Il était réputé généreux, franc, l'était-il vraiment ? Elle ne put cependant s'empêcher de remarquer son sourire et c'est ce qui la décida. Elle s'installa près de lui après avoir commander son café, fort et sans sucre, et tourna vers lui ses grands yeux aux couleurs si attachantes. Gris, vert, bleu ?

Trop fatigué pour réfléchir? Roméo? C'etait bien la premiere fois. Lui qui etait si vif tout le temps, Roméo etait une pile électrique, meme si ca en exasperait plus d'un. Pour une fois qu'il etait un peu plus fatiguée que d'habitude. Attention, fatigué par calme. Parce que calme il sais l'etre tout de meme, etant quelqu'un de mature et reflechit, il savait tout de meme tenir une conversation tranquillement. Mais la c'etait peut etre ce qui l'avait décidé a venir boire son café plus tot que d'habitude. Enfin facon de parler. C'etait un moment qu'il adorait donc lorsqu'il pouvait grignotter quelques minutes c'etait parfait.

Roméo connaissait tres bien ces personnes adorant la fete et alcols en tout genre. Tout simplement parce qu'ils les cotoyaient tous les jours, c'etait ce qu'on pouvait qualifier comme ses amis. Il n'etait pas forcement aussi hard qu'eux puisque les drogues ca n'etait pas son truc, et l'alcool son organisme ne supportait pas. "Poule mouillée" qu'on l'avait deja appelé. Mais que voulez vous ca n'etait pas de sa faute. Autant s'habituer à ses noms plutot que de se trouver tous les soirs dans un état critique avec des vomissement réguliers et un abonnement à l'hopital de la ville. Il ne s'etait pas fait d'illusions ses vrais amis etaient ceux qui l'estimait sans qu'il est besoin de ce tapper une bouteille de Tequila tous les soirs. L'orangina lui suffisait bien.
Roméo regardait toujours la jeune femme qui venait de s'installer a coter d'elle sans trop de raisons. Elle etait la c'etait tout. Et puis son visage lui disait quelque chose. Elle etait peut etre a l'ecole de théatre elle aussi. Il y avait tellement de monde que meme s'il l'avait deja croisé à plusieurs reprises ce qui restait de son visage devaient etre que de vagues souvenirs.
Il tourna cependant la tête mais la jeune femme vint s'assoir à coter de lui. Il la regarda donc a nouveau et resta le regard fixe dans son regard. Il eut un petit sourire.
Il ne savait pas pourquoi ils se regardaient, c'etait peut etre un jeu alors qu'il ne s'etaient adressé aucun mots encore. Elle avait de beaux yeux verts. C'est la qu'il se décida tout de meme parler, ils allaient pas rester comme ca a ne s'echanger que des regards:

<< On va rester là à se regarder longtemps ou..? >>

Il accompagna sa remarque d'un sourire et il passa sa main dans sa frange un peu trop longue qui lui tombait un peu dans les yeux. Situation cocasse qui allait certainement menée a une presentation breve pour chacune des personnes.
Roméo se faisait vite, malheureusement tres vite, une idée sur les personne. A la voire il pourrait dire que c'etait une de ces filles qui prennait soins d'elles, mais juste ca et qui etait simplement avide d'argent, et de succés. Une de ces filles qui lui avait brisé le coeur deux ans plus tot. Malheuresuement Roméo n'avait pas encore appris la lecon. Et il jugeait beaucoup beaucoup trop vite.

Chanel aussi savait prendre son temps et réfléchir. N'allez pas croire que toutes ses décisions ou actions ne sont que pur coups de têtes ou envies soudaines. Et surtout depuis ce jour-là ce n'était plus le cas. Il faisait nuit, d'une nuit noire, comme on en voit si peu dans les Hamptons. Ou bien étais-ce le coeur de la belle brune là-bas, au loin, qui noircissait sa vue ? D'un pas assuré sur ses boots d'un cuir noir attachées par de petites boucles de fer, elle avançait rapidement vers un autre lieu, vers d'autres promesses, vers d'autres pensées qui seraient automatiquement gâchées. Comme elle regrettait tout ! De l'avoir rencontré, de lui avoir parlé, et même de l'avoir gifflée et d'être partie. Mais ce qu'elle regrettait le plus, c'était ce geste qu'elle avait esquissé, comme pour bien lui signifier qu'elle ne voulait plus qu'il l'approche. Elle avait essuyé la paume de sa main contre sa jupe. Comme une putain de snob, comme une fille à papa face à un pauvre. Elle leva d'une grâce éteinte son bras et repoussa une mèche dorée derrière son oreille avant de poser le bout de ses doigts sur le centre de son front. Comment avait-elle put faire ça, elle qui était si fière de se comporter différement des autres ? Elle se mordilla sensuellement la lèvre inférieure, comme une petite fille qui ne s'en rend pas compte, et poussa un petit soupir fatigué.

Les étoiles brillaient toujours dans le ciel.

Mais elle ne brillaient plus dans son esprit. Pourrait-elle dormir tranquille après ça ? Un nouveau soupir se glissa derrière le premier, souffle d'air chaud dans la nuit qu'elle considérait comme froide. A cette heure, des millions de nouveaux riches devaient s'éclater dans une boite des Hamptons. Elle, elle marchait, ruminant ses pensées sur une seule personne, se foutant totalement des millions qui restaient. Pouvait-elle affirmer qu'elle ne pensait que du mal de lui ? Bien sûr que non. Elle avait bien remarqué qu'il était torturé, un être qui subit ce que lui même fait. Mais son erreur, c'était d'avoir crût pouvoir l'en sortir. Evidemment, Chanel n'avait pas ce pouvoir. Contrairement à ce qu'il disait, elle n'était pas une sorcière. Elle était juste une Nymphe. Une Nymphe aux milles pouvoirs, sauf celui de retenir Ulysse auprès d'elle, sauf celui de lui faire oublier Pénélope. Le regard ambré de la jeune fille se leva vers la lune timide, troublé, cassé, tremblant d'une flamme qui semblait vouloir s'éteindre comme un souffle venait la caresser avec tendresse. La tendresse pouvait blesser, effrayer. La flamme le prouvait, ce feu si intense qui ne pliait devant personne... Sauf l'air, le vent. Sauf lui qui la faisait vaciller. Ses souvenirs étaient revenus tels des étaux de fers et la brûlait intérieurement tandis qu'avec Roméo ils se toisaient. Elle le devinait bien, dans ses yeux il l'avait déjà jugé. Alors qu'elle n'en avait décidèment rien à faire de ce que tout le monde pouvait penser d'elle, cette fois-ci fut de trop. Elle ne laissa rien paraître, ou du moins le moins qu'elle pût et ce fut elle qui détourna les yeux pour ne pas avoir à affronter encore un autre jugement. Au fond, ils étaient bien tous pareils.

<< On va rester là à se regarder longtemps ou..? >>

Elle retourna à l'exploration de son âme par les yeux chaleureux de Roméo et eut un mince sourire.

<< Roméo ? >>

Comme quoi parfoit ses yeux le rendaient sur de lui. Il savait qu'il avait de beau yeux bleu et et une cheveulure brune pour mettre son regard en evidence. Peut etre qu'il ne se serai pas permit de fixer la jeune femme aussi explicitement s'il n'était pas sur de son regard. Et il n'y avait rien de mal a savoir qu'on avait de beaux yeux. Même si le dire ça fait prétentieux. C'était comme ça, au fond de chacun avait nos convictions. Des choses qu'on ne dit pas. On a parfois une tonnes de sercret qui même au fond de nos yeux ont ne les trouves pas. On a des souvenirs qu'imconscienment on prefere oublier et caché, qu'on ne ressort et redécouvre que lorsqu'on est pret a cicatriser. Malheureusement, ça ne marchait pas comme ça pour tout. Roméo ne savait pas s'il preferait que la jeune brune voient et remarque tous les secrets qu'il cachait ou pas. Si ça se trouvait, il les cachait mais inconciement il voulait qu'on les remarques, et à chaque rencontre il esperait que ce serai "elle", il saurait qui serai la bonne et que elle seulement reussirait a decouvrir ses secrets. Il la regardait toujours attendant sa reponse. Anton sans vraiment attendre, car il pouvait rester comme ca longtemps encore. A quoi ça servait de toute facon. Il avait peut etre peur d'être decu et de decouvrir une jeune femme comme celle qu'il avait connu. Finalement superficielle et juste interessée. Pourquoi réagir comme ca? Il ne devait pas s'empecher de faire de belles rencontres juste pour "cette femme".

La jeune femme squissa un sourire, ce qui le fit un peu oublier ce a quoi il était en train de penser. Tant mieux. Il se dit que son sourire voulait dire qu'elle était simplement simpathique et qu'il pourrait parfaitement discuter avec elle. Ce sourire de toute facon lui disait quelque chose, comme s'il était familier. Ca le rassurait encore plus, et puis si ce sourir pouvait lui rapporter et rappeler d'autres bons moments.

La jeune brune enonça son prenom. Comment le connaissait elle, alors que lui n'avait aucune idée du sien. Finalement elle était peut etre interessé et s'était deja bien renseignée a son égard histoire de savoir si c'etait une bonne proie. N'importe quoi décidement, il devenait parano. Il ne fit que sourire et lui repondit:

<< Oui.. Mais comment sais-tu mon prénom? >>

Il attendit sa reponse. Sa commande arrivait et il remerciait se serveur par un regard chaleureux et le reporta sur la demoiselle aà coté de lui.

Et ce n'était en rien dans les habitudes de Chanel de céder devant un regard, aussi beau fût-il. Mais là c'était un peu différent et elle n'en éprouva aucune honte. Comme elle se perdait de nouveau dans la contemplation de ses beaux yeux bleus elle ébaucha un mince sourire. Ni triste, ni joyeux. Et c'était bizarre à dire mais elle était juste contente d'être ici, à ce moment précis. Ce qui la mettait de si bonne humeur ce matin était inconnue, même d'elle même. Avant c'était peut-être le fait de s'étre réveillée dans les bras d'un charmant inconnu dont celle ci arrivait a peine à se rapeller le nom, mais passons. Chanel était réputée pour prendre les mecs et les laisser en plan, oui tout le monde avait déjà entendu parlé de la fameuse Chanel Vernon et malgrès son caractère des plus agacant avec certains, tout le monde mourrait d'envie de la rencontrer un jour. Chanel avait été exactement comme ses pareilles. Détestable et fière de l'être. Mais aujourd'hui elle avait honte et sa seule envie était de fuir cette fausse réputation de mangeuse d'hommes. De "le" retrouver, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Mais c'était finit, elle devait l'admettre, tourner la page et se débarasser une bonne fois pour toute de ces vautours qui hantent les soirées branchées à la recherche de petite pétasse à l'instar de l'ancienne Chanel, celle qui n'existait plus ou du moins qui essayait de ne plus exister. Mais ça, Roméo, il ne faudra jamais que tu ne le devine. Que je suis vulnérable sous les apparences de mon brushing à 300 $ et que en fait, je suis perdue.

Tout dans ses pupilles posaient des questions ou donnaient des réponses. A la fois chat et souris, elles renfermaient pleins de secrets et la jeune femme ne savait pas si elle avait l'autorisation de pénétrer dans ce coffre aux milles et un trésors. Mais malgré elle, elle devina une chose. C'est qu'au fond, il était peut-être comme elle.

Du fric, des bagnoles, des amis, des maisons partout, nos entrées partout… Et on n’a jamais rien à faire. Et on se crache tous à la gueule.
La vérité, c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on n’a plus rien à désirer. Le monde est trop petit, à huit ans, on en avait déjà fait dix fois le tour en business class…

<< Oui.. Mais comment sais-tu mon prénom? >>

Qu'il n'aille surtout pas croire qu'elle était une sorte de groupie. Les groupies, c'est pour les pauvres aurait dit sa mère. Jusqu'alors il ne l'intéressait pas plus que ça. Sa réputation, à lui, était loin de ce que recherchait l'ancienne Chanel et la "nouvelle" cherchait justement à s'éloigner du tourbillon infernal de la jet-set londonienne. De la vie qui ne se résumait qu'au sexe, à la drogue, aux sacs Chanel et aux boîtes de nuit. N'allait pas croire que Chanel est cynique ou qu'elle fait une dépression. Elle était simplement devenue plus réaliste. Alors comment connaissait-elle son prénom ?

<< J'ai entendu parler de toi. Une ou deux fois. >>

Alors comment l'avait-elle reconnu ? Aucune idée.

('SCUSE MOI DE CETTE ABSENCE. ELLE ETAIT IMPREVUE. =p)

Roméo savait que c'était mal d'essayer de se faire une image de quelqu'un sans la connaitre ni savoir qui elle était. Mais c'était tres dur et plus fort que lui. Il reflechissait malgré lui, et interpretait ses gestes, ses faits. Il fallait savoir que Roméo était quelqu'un de tres cultivé, et detestait toute sortes de préjuger X ou Y, et c'était d'ailleurs un coté chez lui qu'il detestait au plus haut point. Mais on était comme on était, et malgré les effots qu'il fournissait a chaque fois c'était automatique, il était quasi persuader qu'il savait à qui il avait affaire dès le depart.. Alors biensur lorsqu'il discutait ou commencait a faire connaissance avec quelqu'un il faisait de son possible pour rester neutre et laisser les choses venir. Ca il y arrivait.. Mais en premier lieu, il aura son avis sur vous. Et puis oh! S'empecher de juger, c'est comme s'empecher de trouver une fille super jolie alors qu'on est déjà casé. C'est juste impossible.
Apres savoir qce que Roméo pensait de la jeune femme devant lui vous le savez déjà. C'était une jeune femme, qui prenait immancement soin d'elle alors que ca n'était peut etre pas utile. Fêtes et soirées alccolisées de trop. Immaturitée trop proposées, et personnalité tarfiquée. Voila ce qu'il pensait. Roméo..

Je t'aime. Ces mots étaient tellement loin pour lui a présent. Il savait qu'il aurait du mal a les retrouver et a les supportés. Du mal a les trouver aussi bons qu'ils étaient autrefois. Il voulait se dire et se persuader que même une filles qui a tournée mal est capable d'aimer a nouveau et de rester fidele. Ne lui dites surtout pas que c'était parce qu'il était encore amoureux de son ex et qu'il esperait toujours. Ca avait le dons de l'enerver. Mais l'espoir de se dire que le monde n'est pas fait que de mauvaises choses. C'était une bonne chose. L'espoir. Il se disait que même si Elle était une de ces femmes a être avide d'homme, d'argent et de pouvoir, peut etre qu'elle pourrait se rendre compte qu'en réalité la vraie vie ca n'était pas celle la. Le monde serai beau.. Tellement beau.. Pour la petite ame pourrie gatée du comain des mortels.. Pour les cerveau gelés insouciant des vrais problèmes.. Roméo en avait tellement sur le coeur que de savoir ce qui est réellement bien pour tout le monde devenait quasiment impossible.. Il avait beau être refléchit.. Il savait que ce qu'il demandait était juste une reclamation de gamin depourvu de toute auto-reflection, mais est ce que c'était reprimandable de vouloir une paix interieur. C'est bien dans sa peau qu'on arrive à quelque chose. Pas en se sentant comme un pauvre naze joué et manipuler comme une marionette. Se sentir comme un Homme et en être fier.

J'ai entendu parler de toi.. Et bien.. Qu'on parle de lui c'était tout de même assez rare. Enfin pour lui. Il était assez etonner qu'on le connaisse et qu'on connaisse son prénom commeça. Et le retenir surtout. Il ne se trouvait pas si spéciale que ca pour qu'on parle de lui.. Il restait assez intrigué sur ce point là.

Ca serai trop indiscret de te demander sur quels sujet tu as entendu parler de moi?!

Il sourit. Induiscret était un bien grand mot, sachant que ça le concernait mais c'était un sujet assez dilicat. Surtout, comment savoir si c'était une bonne idée qu'il sache de quoi il s'agisait..

[C'est pas grave! Very Happy

]